Avant de se rendre à Wigan pour aborder la dernière ligne droite en Premier League, Arsène Wenger, l'entraîneur d'Arsenal, évoque l'état de forme de son équipe et revient sur sa politique en matière de formation (Photo Presse-Sports).
La Ligue des Champions et le nul à Villareal (1-1)
«Mon équipe a une force mentale surprenante pour un groupe si jeune. On était mené et bousculé. On s'est dit : continuons à essayer de jouer comme on sait le faire, sans paniquer et après ça ira mieux. Attention, on a un match retour difficile mercredi.»
Le déclic de Rome (1/8 de finale, 1-0, 0-1, 7 t.a.b. à 6)
«Ils n'ont que 21 ans de moyenne d'âge Et quand je vois notre match à Rome où on gagne aux tirs au but après avoir manqué notre premier penalty, je me dis que mentalement, ils sont costauds ! Avant ce match, on ne perdait pas mais on n'était pas convaincants dans la manière. Depuis Rome, on marque de nouveaux des buts et on a retrouvé notre jeu.»
Les jeunes et le recrutement
«Je ne suis pas invulnérable mais je sais ce que je fais. Les gens m'ont reproché de ne pas avoir recruté. Mais à un moment, tu es prisonnier de ta politique. Je ne peux pas dire : «je crois en Song, Diaby et Denilson et acheter trois joueurs à leur place.» Le problème des gens, c'est qu'ils veulent que tu fasses jouer des jeunes mais qu'ils te demandent aussi pourquoi tu n'as pas pris Gareth Barry ou Xavi Alonso. Mais pour moi, les acheter, c'est tuer Song, Diaby et Denilson à la fois. A un moment donné, tu ne peux pas faire jouer des jeunes sans le payer avec des points. C'est impossible. Il faut l'accepter. Quand tu fais jouer un joueur de 20 ans, tu prends des risques. Mais aujourd'hui, l'avenir d'Arsenal est radieux.» (Avec AFP)