Licencié samedi dernier par le RC Strasbourg, Chahir Belghazouni exprime ses regrets ce vendredi dans les colonnes de L'Equipe«J'étais vraiment bien dans ce groupe et j'avais réussi un très bon début de saison. Cette histoire m'a coupé les ailes.» Cette histoire ou plutôt ces histoires puisque l'ancien attaquant du Racing (photo Presse-Sports) était impliqué dans une affaire de violences volontaires et dans un clip de rap où était mis en scène le tabassage d'un policier. Aucune charge n'a été reconnue contre lui dans la première affaire mais celle-ci a participé du brouillage de son image, écornée par ce fameux clip, dont il donne sa version du tournage.

«Deux personnes m'ont reconnu et m'ont demandé si je pouvais leur prêter mon 4 x 4 pour un clip, explique-t-il. J'ai accepté, pour être gentil. Ils ont fait des choses, ils s'amusaient bien et à un moment, ils m'ont filmé.»Une version alternative qui n'a visiblement pas convaincu les dirigeants strasbourgeois. «Le Racing a estimé que son image était salie mais moi aussi j'ai été sali ! J'ai une mère, des soeurs», ajoute Belghazouani, qui précise avoir des contacts avec des clubs de L1 et de L2.