Alors qu'il restait sur deux défaites consécutives, le Paris-SG s'est épargné une nouvelle crise en dominant Lille en clôture de la 13e journée de Ligue 1. L'entraîneur parisien, Paul Le Guen, était satisfait de la manière : « J'ai vu une équipe qui avait envie, qui s'est bagarrée, même si on n'a pas toujours été très rassurés notamment en début de match, mais quand vous sentez que ça tient à pas grand chose, mais que ça bascule en votre faveur...
On est là où on le mérite. On est arrivés à gratter des victoires, à s'accrocher, ça témoigne d'un état d'esprit, d'une vraie volonté. On fait ce qu'on sait faire.» Pour cette rencontre, l'entraîneur parisien a innové en alignant en attaque le duo Giuly-Hoarau : «Pour Giuly, il disait qu'il en avait besoin de ce premier but. J'espère que ce sera le premier d'une belle série. Je l'ai utilisé dans une fonction un peu différente, devant avec Hoarau. Giuly a cette capacité à jouer à la limite du hors jeu, c'est un argument, une possibilité (...) Hoarau et Giuly sont complémentaires, c'est pour ça que je suis venu à ça ce soir.»
Un avis partagé par le buteur, Ludovic Giuly : «Je sentais un peu le coup, il y avait eu des petits signes pour dire que ça allait marcher avec Guillaume (Hoarau).» L'entraîneur lillois, Rudy Garcia, a insisté sur le manque de réussite des siens et sur le fait que ses joueurs ne sont pas allés au bout de leurs actions : «Il nous a manqué de la réussite sur le but encaissé et sur un ou deux coups offensifs et il nous a manqué de la présence dans les 18 mètres, et des dernières passes de qualité. On n'a pas assez frappé au but. Le regret est là, ne pas être allés au bout des actions offensives.» Cette défaite ne constitue pas un coup d'arrêt pour l'ancien patron du Mans. «Je ne suis pas mécontent de mes joueurs. La défaite est imméritée, un partage des points aurait été plus juste. Il n'y pas eu trop de respect de notre part, mais un manque de détermination sur le plan offensif. On n'a pas eu assez de joueurs dans la surface de vérité adverse. La réussite était parisienne.»