Ses espoirs de qualifications en huitièmes de finale se sont envolés au Philips Stadion, le 22 octobre (0-2), mais Marseille ne souhaitait pas quitter la compétition sans réaliser une performance face au PSV Eindhoven. Sur un terrain à la limite du praticable, les hommes d'Eric Gerets ont enthousiasmé les spectateurs du Vélodrome (3-0) et Hatem Ben Arfa a une nouvelle fois éclairé la rencontre de ses gestes technique. En somme, rien à voir avec l'OM aperçu aux Pays-Bas. L'entame a beau être batave, dès le quart d'heure de jeu les Marseillais prennent le mesure de leurs adversaires. Et c'est Baky Koné, à la demi-heure de jeu, qui permet à l'OM d'espérer. Parfaitement lancé par Ben Arfa, l'Ivoirien double Addo puis crochète Isaksson avant de marquer dans le but vide (1-0). Revenus encore plus volontaires du vestiaire, les Marseillais dominent clairement leurs adversaires. Hatem Ben Arfa, c'est à souligner, joue en deux touches de balles, une réussite. L'OM double ainsi la marque sur une ouverture de Baky Koné pour Mamadou Niang, bien revenu de blessure. Voilà les deux équipes à égalité sur l'ensemble des deux matches. L'ancien Lyonnais va alors se charger de donner l'avantage aux siens sur une ouverture parfaite dans les pieds de Mamadou Niang (3-0). Le break est fait, le Vélodrome peut sourire. Dans l'autre rencontre du groupe D, Liverpool peut remercier son capitaine emblématique. Mené toute la partie par l'Atletico Madrid, Steven Gerrard a remis les deux équipes à égalité sur une frappe puissante du droit (1-1). Au classement, l'OM, avec 3 points, revient à 5 points de Liverpool et de l'Atletico et conserve donc un infime espoir de qualification pour les huitièmes de finale La C1 en image C1 - Cana : «Inexplicable» C1 - Juventus : Les émotions de Del Piero C1 - Débat : Lyon verra-t-il le dernier carré ? Fracture du nez pour Silvestre ?

Wendel de retour au premier plan

Bordeaux, de son côté, a assuré l'essentiel sur la pelouse de Cluj (2-1). Chelsea s'était retrouvé face à un mur, les Girondins n'ont pas trainé pour le franchir, six petites minutes. Sur une contre-attaque signée Yohann Gouffran sur le côté droit, Yoann Gourcuff trompe le portier roumain à bout portant (1-0). On imagine alors la partie facile mais quasiment dans la foulée, les hommes de Laurent Blanc reculent et sont rejoints au score sur une tête de Dani (9e, 1-1). Prenant petit à petit l'ascendant, Bordeaux reprend logiquement l'avantage sur une merveille de coup franc enroulé de Wendel (2-1, 38e). La deuxième période est plus équilibré et il faut un excellent Mathieu Valverde pour ne pas faire pencher la balance du côté roumain. A 20 minutes du terme, le portier détourne du bout des gants une frappe vicieuse signée l'excellent Argentin Dubarbier. Le score est ainsi préservé, il aurait même pu être alourdi si Marouane Chamakh, préféré à Fernando Cavenaghi, avait vu sa frappe rentrer dans le but au lieu de trouver le poteau droit de Cluj. Dans l'autre rencontre du groupe A, l'AS Roma s'est relancée face à un des cadors européens, Chelsea (3-1). Mirko Vucinic, auteur d'un doublé, est le grand héros de la partie. Au classement, Bordeaux reste troisième à hauteur de la Roma, avec 6 points, à une unité du leader Chelsea.

Barça et Sporting qualifiés

Le groupe C a connu son dénouement mardi. Le FC Barcelone, pourtant tenu en échec au Camp Nou par le FC Bâle (1-1), a assuré sa qualification. Les Catalans, qui possèdent 7 points d'avance, ne peuvent plus être rejoints. Le Sporting disputera également les huitièmes de finale. Vainqueur du Chaktior Donetsk (1-0), les Portugais possèdent six points et une meilleure différence de but particulière. Dans le groupe B, la surprise a été évitée de justesse à Famagouste. Mené 3-2 sur la pelouse chypriote, l'Inter ne doit son salut qu'à l'Argentin, Julio Cruz, auteur de l'égalisation à moins de dix minutes de la fin (3-3). Sur sa pelouse, le Werder Brême a subi la loi du Panathinaikos (3-0), qui se relance à la course à la qualification.