Le sentiment d'Arsène Wenger sur la victoire d'Arsenal devant l'AS Rome (1-0), en 8e de finale aller de la Ligue des Champions, doit être mitigé. Les Gunners se sont mis dans les meilleurs dispositions avant de se rendre à l'Olimpico de Rome dans deux semaines, mais ils auraient pu faire le voyage en Italie uniquement pour du tourisme. Malheureusement pour William Gallas et ses coéquipiers, les occasions sont faites pour être transformées, une entreprise dans laquelle Bendtner (51e), Nasri (52e), Diaby (54e) et surtout Eboué (64e), ont tous échoué. C'est van Persie, qui donne la victoire à Arsenal, après avoir transformé un penalty, consécutif à une faute de Mexes sur lui-même (1-0, 37e).

L'ennui à Milan, la folie à Madrid

Jose Mourinho avait prédit un match fermé entre la meilleure attaque d'Italie, l'Inter, et celle d'Angleterre, Manchester United. L'entraîneur portugais ne pouvait pas mieux imaginer : les deux équipes, qui ont eu leur mi-temps, n'ont jamais réussi à trouver la faille. La faute à des défenses bien regroupées, malgré l'absence pour Sir Alex Ferguson de Vidic et Neville. Une bien triste soirée à Giuseppe Meazza en somme.

En revanche, les spectateurs de Vicente Calderon ont assisté à une pluie d'occasions entre l'Atletico Madrid et le FC Porto. Les deux équipes se quittent sur un score nul (2-2), mais les Portugais repartent avec l'avantage et la confiance. Même s'ils ont mené au score par deux fois, les Colchoneros peuvent s'estimer heureux du résultat. En effet, la défense d'Abel Resino a affiché à toute l'Europe ses lacunes et faiblesses. Et si le 2e but n'avait pas été offert par le portier Helton, auteur d'une monumentale erreur de main, sur une frappe anodine de Forlan (45e+2), ils auraient pu repartir sans rien. L'homme du match côté portugais a été comme bien souvent Lisandro Lopez. L'Argentin, convoqué par Diego Maradona pour l'amical face à la France, mais qu'il n'est pas entré en jeu, s'est signalé avec un doublé (22e, 72e).