Auteur d'une bonne entrée en jeu à Saint-Etienne (3-0), Hatem Ben Arfa croit de plus en plus fort au titre, et entend jouer pleinement son rôle dans ce défi.

Vous avez affirmé que l'OM avait plus faim de titres que Lyon... Quand on gagne beaucoup, inconsciemment peut-être, on se relâche. Lyon peut faire une bonne série. Mais, de notre côté, on a vraiment faim. Et on sent qu'on est tout proche. Attention, il y a aussi Bordeaux, Paris, Lille. Ça va être serré jusqu'au bout. Cinq équipes peuvent jouer le titre.

Pourquoi alors êtes-vous aussi confiant ?

Il y a quelque chose qui me fait penser aux titres gagnés à Lyon. On sent une énorme confiance. Et ça me fait penser à l'OL quand on approchait de la fin. A chaque match, on joue pour le titre.

Comment vivez-vous ce statut actuel de remplaçant, voire de joker ? Je n'aime pas ce terme de joker. Je n'en suis pas un. Titulaire ou pas, je suis là pour aider mon équipe à faire un résultat.

Le coach attend que vous jouiez encore plus simple. N'est-ce pas contre nature ? Pas du tout. J'essaie de jouer le plus juste possible. Parfois simple, parfois en dribblant. Mais le dribble n'a aucun rapport avec le fait d'avoir un jeu compliqué. Le tout est de jouer juste.

Que vous apporte Gerets par rapport aux autres coaches ? Gerets est clair dans ses choix et discours. C'est bien pour tout le monde si on le comprend. Une fois que c'est fait, on peut avancer.

Une saison d'apprentissage était-elle nécessaire ici avant de montrer votre potentiel ? Je savais que j'allais connaître des hauts et des bas. Tout va très vite à Marseille... Cette expérience me servira pour les prochaines années.»

Bruno Angelica, à Marseille bangelica@asport.fr